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Debouts : Riou, Cammarata, Frey, Daho, Azza, Benezech, Mr Boyreau (dir. sportif), Schneider.
Accroupis : Keller, Jelinek, Koranyi, Hoffmann, Muller.



Debouts : Enée, Riou, Schneider, Daho, Frey, Benezech.
Accroupis : Keller, Jelinek, Koranyi, Cammarata, Muller.



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Classement final

Place Club Matchs Victoire Nul Défaite Buts pour Buts contre Points
1er Lens-Artois 29 19 3 7 89 41 41
2e Lille-Flandres 30 18 4 8 78 44 40
3e Paris-Capitale 30 18 3 9 84 50 39
4e Paris-Île-de-France 29 13 9 7 44 31 35
5e Bordeaux-Guyenne 30 14 7 9 51 51 35
6e Toulouse-Pyrénées 27 13 5 9 82 52 31
7e Nancy-Lorraine 30 11 9 10 68 82 31
8e Nice-Côte d'Azur 29 12 7 10 49 41 31
9e Marseille-Provence 30 14 3 13 50 42 31
10e Reims-Champagne 30 12 7 11 64 52 31
11e Rennes-Bretagne 28 11 7 10 55 58 29
12e Rouen-Normandie 29 9 9 11 47 68 27
13e Lyon-Lyonnais 30 11 3 16 49 52 25
14e Clermont-Auvergne 29 5 8 16 43 83 18
15e Montpellier-Languedoc 30 6 3 21 45 85 15
16e Grenoble-Dauphiné 30 4 3 23 33 99 11

Cinq matchs reportés ne sont finalement jamais joués (Toulouse-Lens, Rouen-Clermont, Rennes-Nice, Toulouse-Paris IDF et Rennes-Toulouse).

Meilleurs buteurs

Stanis (Lens-Artois) 41 buts
René Bihel (Lille-Flandres) 38 buts
Émile Bongiorni (Paris-Capitale) 37 buts

Résumé de la saison

Les clubs possédant une section professionnelle sont dépossédés de celle ci et pousuivent leurs activités footballistiques, s'ils le veulent, dans des championnats amateurs. Ils participent aussi à la Coupe de France. Un nouveau championnat national de France est crée, il oppose 16 équipes fédérales régionales ; celles ci ont été créées suite à la réforme du colonel Pascot et à la Loi pour le sport du 20 décembre 1940 (plus les décrets d'application du 19.11.1941) qui interdit le statut professionnel pour les clubs. Les anciens joueurs professionnels des clubs dépossédés de leur section professionnelle qui rejoignent ces 16 équipes sont rémunérés par le Commissariat Général des sports. Ces formations (en quelque sorte une nationalisation du football Elite par la Révolution nationale du régime de Vichy) s'affrontent dans ce nouveau championnat de France et participent également à la Coupe de France.

La création de seize équipes fédérales régionales ne tient pas compte de la géographie de football. Clermont hérite ainsi d'une équipe, alors que Sochaux n'en à pas. Les joueurs sochaliens viennent renforcer l'équipe de Nancy-Lorraine.
Certains matchs reportés ne sont finalement jamais joués. D'autres rencontres se disputent sur terrain neutre ; citons ici pour l'exemple l'équipe fédérale Rouen-Normandie qui disputa plusieurs matchs « à domicile » au Havre mais aussi à Paris (Stade de Paris de Saint-Ouen). Les Bretons s'exilèrent au Mans, Lille à Roubaix, Lens à Bruay ou Saint-Ouen, Grenoble à Chambéry, Nancy à Lunéville, Nice et Lyon au Stade de Paris de Saint-Ouen
Catastrophique en matière d'organisation et de jeu, la saison accouche toutefois d'un beau champion : Lens-Artois. Le titre est très disputé entre Lille, Lens et Paris. Les Lensois disputent leurs deux derniers matchs de la saison (matchs en retard) à Saint-Ouen, sur deux jours! Une défaite 1-2 face aux Lorrains le 10 juin 1944 semble donner le titre à Lille, mais le lendemain, 11 juin 1944, Lens bat Lyon 3-1, et enlève officiellement le titre de champion de France. Le match en retard Toulouse-Lens ne sera jamais joué. Les transports deviennent en effet quasi impossibles en France suite aux multiples actions de Résistance visant à soutenir le débarquement allié en Normandie en désorganisant les déplacements des troupes allemandes.
341 joueurs prennent part à ce championnat. 21 joueurs effectuent l'ensemble des matchs de leurs équipes : Schneider (gardien de but) et Muller (Toulouse), Marek, Fruleux et Stanis (Lens), Calmels et Huraut (Paris IDF), Sommerlinck, Bihel et Baratte (Lille), Laurent (Montpellier), Bersoulé et Bongiorni (Paris-Capitale), Artigas (Rennes), J. Valle (Nice), Ben Ali et Band (Bordeaux), Magnin, Parregiani, Pessonneaux et Jacques (Nancy).
176 joueurs marquent au moins un but. Le 13 novembre 1943, le Parisien Bongiorni marque 7 buts face à Clermont.

La funeste réforme du colonel Pascot transforme le T.F.C. en Toulouse-Pyrénées. Cette équipe fédérale atteint la 6e place en championnat et les 8es de finale de la Coupe de France, où elle est éliminée contre l'Équipe fédérale Bordeaux-Guyenne en deux matchs (1-1, puis 2-1), tandis que le T.F.C. amateur est éliminé en 16es. Le Toulouse-Pyrénées sera dissout à la Libération.